Tunisie : Les défis des cueilleuses de plantes aromatiques face aux impacts du changement climatique
EN BREF
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En Tunisie, les cueilleuses de plantes aromatiques sont confrontées à des défis de plus en plus pressants en raison des effets dévastateurs du changement climatique. Dans les vallées verdoyantes et les forêts séculaires, ces femmes, qui constituent l’épine dorsale de l’économie locale, peinent à maintenir leur activité face à des saisons de récolte de plus en plus fragiles. Leurs récoltes d’herbes médicinales, essentielles à leur subsistance, subissent la pression d’un climat de plus en plus sec et imprévisible, mettant en péril non seulement leurs revenus mais aussi l’ensemble de la communauté qui en dépend.
Les défis des cueilleuses de plantes aromatiques en Tunisie
Les cueilleuses de plantes aromatiques en Tunisie, en particulier celles qui travaillent au sein de la coopérative Al Baraka, font face à des conditions de travail de plus en plus difficiles à cause du changement climatique. Mabrouka Athimni, la responsable de la coopérative, souligne que le manque de pluie chronique a un impact direct sur la production d’herbes médicinales et aromatiques, essentielles non seulement pour la santé, mais également pour la survie économique de nombreuses familles.
Dans la rĂ©gion de Tbainia, les cueilleuses doivent maintenant se contenter de rĂ©coltes insuffisantes qui ne remplissent qu’un seul sac, contre trois ou quatre dans le passĂ©. Les forĂŞts qui les entourent, oĂą poussent le romarin, le thym et d’autres plantes prĂ©cieuses, souffrent d’une sĂ©cheresse prolongĂ©e et de la hausse des tempĂ©ratures, augmentant ainsi la pression sur ces femmes dont l’activitĂ© est dĂ©jĂ fragile. En effet, les femmes reprĂ©sentent près de 70% de la main-d’œuvre agricole en Tunisie, et leurs efforts sont cruciaux pour maintenir l’Ă©quilibre Ă©conomique dans un contexte oĂą le taux de pauvretĂ© dans la rĂ©gion approche les 26%.
Les consĂ©quences du changement climatique se ressentent Ă©galement Ă travers la destruction causĂ©e par les incendies de forĂŞts, exacerbĂ©s par des conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂŞmes. Ce panorama alarmant nous rappelle l’urgence d’agir pour soutenir ces cueilleuses, qui, malgrĂ© les difficultĂ©s, tentent de diversifier leurs activitĂ©s pour faire face Ă la rĂ©alitĂ© d’un environnement en mutation.
Tunisie : les défis des cueilleuses de plantes aromatiques face au changement climatique
Mabrouka Athimni, cheffe d’une coopĂ©rative, constate avec inquiĂ©tude les difficultĂ©s croissantes des cueilleuses d’herbes mĂ©dicinales en Tunisie. Ces femmes, souvent principales soutien de leur foyer, luttent contre un changement climatique qui se manifeste par une diminution alarmante des prĂ©cipitations. Le manque de pluie a des consĂ©quences directes sur les rĂ©coltes : alors qu’il Ă©tait courant de remplir plusieurs sacs d’herbes, aujourd’hui, beaucoup se contentent d’un seul. Selon le ministère de l’Agriculture, la Tunisie produit près de 10 000 tonnes d’herbes chaque annĂ©e, mais cette production est mise en pĂ©ril alors que les barrages du pays affichent des niveaux de remplissage historiquement bas, tombant Ă seulement 20% de leur capacitĂ©.
La situation est d’autant plus alarmante dans des villages comme Tbainia, oĂą le taux de pauvretĂ© atteint 26%, bien au-delĂ de la moyenne nationale de 15%. Les tempĂ©ratures extrĂŞmes, atteignant parfois plus de 50 degrĂ©s en Ă©tĂ©, aggravent l’adversitĂ©. La rĂ©alitĂ© climatique actuelle compromet non seulement la production, mais Ă©galement les revenus des familles. Mabrouka a vu son bĂ©nĂ©fice diminuer de moitiĂ©, illustrant Ă quel point ces dĂ©fis environnementaux portent atteinte Ă la sĂ©curitĂ© Ă©conomique des communautĂ©s rurales. En parallèle, les incendies forestiers, souvent exacerbĂ©s par la sĂ©cheresse, rĂ©duisent davantage la disponibilitĂ© des herbes, rendant les perspectives d’avenir prĂ©caires pour ces cueilleuses. Ainsi, une approche holistique, intĂ©grant des formations sur l’agriculture durable et des adaptations aux crises environnementales, est essentielle pour soutenir ces femmes et prĂ©server leurs savoir-faire ancestraux.
Les défis des cueilleuses de plantes aromatiques en Tunisie
Une réalité impactée par le changement climatique
Dans le village de Tbainia, la situation des cueilleuses de plantes aromatiques et mĂ©dicinales est de plus en plus alarmante. Sous la direction de Mabrouka Athimni, la coopĂ©rative Al Baraka fait face Ă des dĂ©fis Ă©conomiques majeurs. L’un des problèmes critiques est le manque chronique de pluie, qui a considĂ©rablement rĂ©duit les rĂ©coltes. En seulement quelques annĂ©es, les revenus des femmes cueilleuses ont chutĂ© de façon dramatique, leur permettant de rĂ©colter bien moins qu’auparavant.
Les cueilleuses, qui reprĂ©sentent une majoritĂ© de la main-d’Ĺ“uvre agricole en Tunisie, sont confrontĂ©es Ă des tempĂ©ratures extrĂŞmes. En Ă©tĂ©, les tempĂ©ratures peuvent atteindre des pics dĂ©passant les 50 degrĂ©s, aggravant ainsi les conditions de travail dĂ©jĂ prĂ©caires. Les incendies de forĂŞt, alimentĂ©s par la sĂ©cheresse, portent Ă©galement un coup dur Ă leurs ressources. Au cours de l’étĂ© dernier, des feux ont ravagĂ© plus de 1.120 hectares près de leur village, rĂ©duisant encore leurs rĂ©serves naturelles. Face Ă cette situation, les cueilleuses sont Ă la recherche de solutions pour assurer leur sustainabilitĂ©.
- Formation et sensibilisation : Les femmes de la coopĂ©rative ont reçu des formations d’organismes comme la FAO pour s’adapter aux nouvelles contraintes Ă©cologiques.
- Diversification des activités : Pour compenser les pertes, les cueilleuses tentent de diversifier leurs activités, cherchant à ne pas dépendre uniquement des ressources naturelles.
- Engagement communautaire : La crĂ©ation de liens plus forts entre les coopĂ©ratrices et d’autres groupes de femmes dans des situations similaires contribue Ă l’Ă©change de connaissances et de techniques.
- Recherche de solutions alternatives : Les cueilleuses explorent des pratiques de permaculture et d’autres techniques durables pour amĂ©liorer leurs cultures.
Face Ă ces dĂ©fis, les femmes de la coopĂ©rative comprennent que leur avenir dĂ©pend d’un changement radical dans leurs pratiques et de l’adoption de stratĂ©gies qui tiennent compte des rĂ©alitĂ©s du changement climatique. Celles qui continuent Ă espĂ©rer une amĂ©lioration regardent souvent le ciel, priant pour que les prochaines saisons soient plus clĂ©mentes.
Pour plus d’informations et pour suivre l’Ă©volution de cette situation, vous pouvez consulter ces articles : MSN, Boursorama, et Challenges.
Les défis croissants des cueilleuses de plantes en Tunisie
La situation des cueilleuses de plantes aromatiques et mĂ©dicinales en Tunisie met en lumière les impacts dĂ©vastateurs du changement climatique sur les communautĂ©s rurales. Mabrouka Athimni, Ă la tĂŞte de la coopĂ©rative Al Baraka, Ă©voque une rĂ©alitĂ© amère oĂą les femmes peinent Ă remplir leurs paniers, rĂ©coltant des herbes de plus en plus rares en raison d’un manque d’eau persistant et d’une sĂ©cheresse continue. Ce phĂ©nomène a non seulement rĂ©duit leurs rendements mais Ă©galement leurs revenus, qui se chiffrent aujourd’hui Ă une fraction de ce qu’ils Ă©taient auparavant.
La coopĂ©rative, essentielle pour de nombreuses familles dans le village de Tbainia, incarne la lutte pour la survie Ă l’heure oĂą les ressources forestières s’amaigrissent. Le rĂ©chauffement climatique exacerbe la situation, assĂ©chant les sources d’eau, rĂ©duisant ainsi la production d’huiles essentielles, notamment de romarin, qui reprĂ©sente une part importante des exportations. La formation reçue auprès d’organismes internationaux, comme la FAO, a certes ouvert de nouvelles perspectives, mais reste insuffisante face Ă l’ampleur du dĂ©fi.
Les femmes, composant environ 70% de la main-d’œuvre agricole en Tunisie, se retrouvent de plus en plus vulnĂ©rables comme en tĂ©moigne la rĂ©alitĂ© d’une mère de trois enfants, qui constate une diminution drastique des rĂ©coltes. D’annĂ©e en annĂ©e, les incendies de forĂŞt et les conditions climatiques extrĂŞmes rendent leur labeur encore plus prĂ©caire. Les forĂŞts, qui couvrent près de 1,25 million d’hectares, subissent des ravages, rĂ©duisant davantage la disponibilitĂ© des plantes essentielles au maintien de leur Ă©conomie.
Cette crise ne se limite pas Ă des enjeux Ă©conomiques ; elle met en lumière l’absence d’une approche inclusive et durable dans la gestion des ressources naturelles, oĂą le genre doit ĂŞtre intĂ©gralement pris en compte. Il est urgent de dĂ©velopper des solutions adaptĂ©es qui permettraient non seulement d’assurer la soutenabilitĂ© de leur travail, mais aussi de reconnaĂ®tre le rĂ´le vital de ces femmes dans la prĂ©servation de l’environnement et de leurs communautĂ©s.
Les cueilleuses de plantes aromatiques en Tunisie, telles que celles de la coopĂ©rative Al Baraka Ă Tbainia, sont confrontĂ©es Ă des dĂ©fis croissants en raison des effets dĂ©vastateurs du changement climatique. La sĂ©cheresse persistante a gravement rĂ©duit les rendements de rĂ©colte, diminuant les revenus de ces femmes qui constituent environ 70% de la main-d’Ĺ“uvre agricole. Mabrouka Athimni, dirigeante de la coopĂ©rative, tĂ©moigne que les cueilleuses gagnent actuellement bien moins que par le passĂ©, souvent la moitiĂ© ou mĂŞme un tiers de leurs revenus antĂ©rieurs.
Cette situation est exacerbĂ©e par des incendies de forĂŞt alimentĂ©s par des tempĂ©ratures extrĂŞmes. Les producteurs d’huiles essentielles, principalement de romarin, ont vu leur production drastiquement affectĂ©e, ce qui compromet non seulement leur survie Ă©conomique, mais aussi l’existence mĂŞme de ressources naturelles indispensables Ă leurs moyens de subsistance.
Face Ă ces dĂ©fis, certaines femmes s’orientent vers des solutions alternatives et diversifient leurs activitĂ©s, tandis que des efforts de formation leur sont offerts par des organismes internationaux. NĂ©anmoins, l’absence d’une approche diffĂ©renciĂ©e selon le genre dans les politiques environnementales nuit Ă leur situation. L’histoire de ces cueilleuses illustre non seulement les difficultĂ©s occasionnĂ©es par le changement climatique, mais aussi l’urgence d’une action collective pour protĂ©ger ces communautĂ©s vulnĂ©rables.